Dans l' Histoire de Bain de Bretagne

La ligne de Chemin de Fer Châteaubriant à Ploërmel

Un bouleversement dans les moyens de locomotion pour les Bainais, l'arrivée du train à Bain-de-Bretagne.

C'est en 1878 qu'un amendement tendant à l'exécution d'un Chemin de Fer de Ploërmel à Châteaubriant fut déposé.

Ce chemin de fer avait pour but d'établir des relations directes entre Angers et le centre de la Bretagne.

Une première section, de Châteaubriant à Messac, fut livrée à l'exploitation, le 9 août 1896 !

Une cohabitation pas toujours facile pour certains, comme en témoigne cette anecdote de janvier 1904.

" Tamponnés par le train Vendredi soir, M. F .... T...., 42 ans, cultivateur à la ferme de Lépine, en Bain-de-Bretagne, revenait de la foire de Maure où il avait acheté deux bœufs pour la somme de 950 fr., quand, arrivé au bourg de Guipry, vu l'obscurité, il se trompa de chemin et au lieu de prendre la route de Bain, suivit celle de Saint Malo-de-Phily. Après avoir parcouru 500 mètres environ sur cette route, il rencontra la ligne du chemin de fer de Messac à Ploërmel. Au moment où il s'engageait sur la voie du passage à niveau n° 15, un train arrivait à toute vitesse. M. T.... n'eut que le temps de se retirer, tandis que ses bœufs, qui étaient liés ensemble, au moyen de courroies, furent tamponnés par la locomotive qui les traîna sur un parcours de 15 mètres environ. Le train ne s'arrêta pas. Le malheureux cultivateur se rendit au bourg de Guipry et pria M. R...., boucher, de venir lui aider à retirer ses bœufs de sur la voie. L'un des animaux avait été tué sur le coup ; l'autre, sérieusement blessé ne pouvant survivre, fut aussitôt abattu. M. T.... prétend que le mécanicien ne fit pas siffler sa machine avant d'arriver au passage à niveau. A l'endroit où s'est produit l'accident la voie forme une courbe très prononcée et on ne peut apercevoir le train que difficilement, attendu que sur le bord du passage se trouve une haie très épaisse d'une hauteur de deux mètres. De plus le passage à niveau ne possède pas de barrières, ni de cloche d'alarme. "

(Source, la presse de l'époque)

article emprunté à Loïc Douessin sur FB Bain de Bretagne

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Une confiturerie, dite Lucas, du nom de son fondateur, semble avoir été édifiée à cet emplacement dans le premier quart du XXe siècle. Mentionnée en 1924, elle était destinée tant à la fabrication de gâteaux, qu'à celle de confitures, de pulpes de fruits, de pommes séchées et de conserves diverses. C'est en 1930 qu'Alphonse Vallais, agissant au nom de la coopérative agricole La Fermière, est autorisé à y installer une distillerie de cidre. En 1942, La Fermière, devenue société à responsabilité limitée, prend la succession de la coopérative agricole, avec à sa tête un ingénieur des Cidreries du Calvados. Le mot d'ordre est alors de développer la fabrication de jus de pomme. A cette époque, 40 000 kg de pommes sont quotidiennement traités.

 En 1968, construction de l'atelier de brassage et des cuvages situés à l'arrière des bureaux. En 1971, l'activité principale est la fabrication et la vente de jus de pomme, de cidre et de concentré ; l'activité annexe est la fabrication et la vente de jus de fruits. La même année, la distillerie traite 12 à 16000 t de pommes et produit 10 à 15000 hl de jus de raisin qu'elle exporte en Allemagne, en Italie et en Angleterre. En 1993, l'établissement fusionne avec les Cidreries du Calvados. La cheminée d'usine est abattue vers 1993-1994. Les Cidreries du Calvados la Fermière sont toujours en activité. En 1971, le matériel de production comprend deux presses Laufer, un concentrateur Unipectine, une chaudière Seum, quatre compresseurs frigorifiques (trois Sulzer et un Quiri), et une chaîne d'empaquetage exceptionnelle (il en existe alors deux en France) 3000 paquets par heure, toujours en place. En 1942, l'usine emploie une quinzaine d'ouvriers, quarante-neuf en 1971.

Aujourd'hui, la cidrerie occupe quarante-six personnes.

Chez Alphonse Valais .. Remenber ?

en 2015 sur le blog...cuves à cidre

- source patrimoine.bzh-

📷 Photos C.Herault Copyright 2015-  2023 ©

VOUS RAPPELEZ VOUS  :

Quand Emmanuel Macron trouvait « hypocrite » , en 2019, de décaler l'âge...

Après de nombreuses semaines de concertation, le gouvernement a présenté mardi 10 janvier les contours de sa réforme des retraites. L'âge du départ légal est repoussé à 64 ans et à 65 comme préalablement annoncé. Une mesure contre laquelle Emmanuel Macron était opposé en 2019.

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1'10 pour la 1ère vidéo/ 2'20 pour la seconde

Voici les paroles d'une personne que les français on réélu une deuxième fois

et puis pour le covid ,64 ans t' es vieux et fragile... Mais pour la réforme des retraites à 64 ans, t'es jeune et en pleine forme !!

Remontons le temps :

En 1945, l'âge de départ fixé à 65 ans

Car depuis 1945, l'âge de la retraite à taux plein moyennant 37,5 années de cotisations, est fixé à 65 ans, soit le même âge qu'en 1910 lors de la mise en place des retraites ouvrières et paysannes. Aujourd'hui, l'âge légal de départ est fixé à 62 ans.

Au fil des décennies, l’âge légal de départ à la retraite est passé de 65 ans à 60 ans pour finalement être relevé progressivement à 62 ans. Retour sur l'historique très controversé de l'âge du départ à la retraite en France.

En 1982, sous la présidence de François Mitterrand, une ordonnance Auroux accorde la retraite à partir de 60 ans, pour 37,5 années de cotisation, au taux plein de 50 % du salaire annuel moyen.

En 2010, l'âge légal de départ passe de 60 à 62 ans et le recul progressif de l’âge du taux plein de 65 ans à 67 ans. L'occasion pour Nicolas Sarkozy de tacler la réforme de 1983. "Quand on pense à ce qu'a fait François Mitterrand en ramenant l'âge légal du départ à la retraite de 65 à 60 ans ! On aurait beaucoup moins de problème s'il s'était abstenu".

Recul progressif depuis le 1er juillet 2011

Depuis le 1er juillet 2011, l’âge légal de départ à la retraite recule progressifvement de 4 mois par génération pour passer de 60 ans à 62 ans. Cette réforme impacte surtout les départs à la retraite des personnes nées à compter du 1er juillet 1951. De ce fait, l’âge du taux plein de 65 ans connaitra lui aussi un relèvement progressif le portant à 67 ans à l’horizon 2023.

par ici l'Histoire clic

"Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent."

Jacques Chirac

parole de politicien !

( Source Ina -  Ouest-France - Ludovic Herschlikovitz )

On voyage dans le temps avec Jean- François Bausmayer

Grâce aux pinceaux de Jean-François Bausmayer, on voyage dans le temps avec cette peinture qui représente le début de l'avenue du port sur Guipry vers 1900. A l'époque, quelques maisons entouraient l'église. Le secteur entre le bourg et le port n'est peu urbanisé. Quelques bouleversements comme la destruction de la maison ancienne à proximité de la boulangerie actuelle qui est transformée en place de parking. Cette large avenue qui ressemble à une piste de sable utilisée à l'époque par des charrettes à chevaux. Pour les amateurs de couleur, ce tableau est exposé à la crêperie du port.

Berrnard Bègne 🙏