Sportives de Prestige
Jaguar Type E
années de production 1961-1975
72584 exemplaires
Conçue au départ comme une auto de compétition, évolution des D type,plus légére et équipée d'un moteur 6cyl.2,4L développé à 200cv.
Son nom était E type A1, le A pour caisse alu. Trois prototypes furent dessinés par Malcolm Sayer, en 1957 et 58. L'usine en décida la commercialisation en 1959 avec une version en acier plus "grand tourisme", la E.
Ces modèles ont toujours été beaucoup moins chers que leurs concurrents de l'époque ( Ferrari-Aston Martin..). Jamais une voiture de sport n'avait été tout à la fois aussi bon marché et rapide. La vitesse annoncée était de 240 km/h (150 mph) pour le modèle « presse ». La Jaguar Type E, d'une ligne rappelant la "D Type" n'était pas d'une conception complètement nouvelle : caisse autoporteuse monocoque avec un faux châssis en tubes carrés "Reynolds" à l'avant, c'était exactement le schéma des fameuses D de course. Quatre roues indépendantes, quatre freins à disques, une toute nouvelle suspension arrière dotée de quatre amortisseurs télescopiques avec ressorts intégrés et freins montés inboard contre le différentiel, le tout monté dans un berceau séparé.
La Type E est une voiture compliquée, coûteuse à entretenir du fait de sa conception, mais qui offre des performances et une tenue de route inégalées pour son époque. Son système de suspension arrière a été utilisé sur beaucoup de Jaguar, des Type S aux XJ en passant par la XJS. En 1961, ce fut un engouement extraordinaire dès qu'elle fut exposée dans les salons. Les vedettes et personnalités de l'époque l’achetèrent immédiatement.
La série 3
Les modifications portent sur l'esthétique ainsi que sur la partie mécanique (élargissement de la voie), mais c'est surtout la mise en place du moteur V12 de 5,3 litres qui caractérise cette série, même si quelques exemplaires voient le jour avec la motorisation 6 cylindres XK. Le gros moteur nécessite une grille de radiateur surdimensionnée, mais ce modèle aura quelquefois des problèmes de refroidissement malgré tout. Ce bloc était très moderne pour l'époque rompant avec le classicisme des "longues courses" fonte des 6 cyl. Bien entretenu il s'avérait plus fiable. La douceur de fonctionnement dénotait par rapport au 6 cyl. et les reprises étaient très puissantes grâce aux 46 mkg de couple !
La série 3 est fondée exclusivement sur la version 2+2 à l'empattement allongé car la boîte automatique est maintenant offerte à la fois sur les roadsters et versions coupé 2+2. Les freins avant Girling sont maintenant ventilés. Le châssis long et la prise de poids, bien que le V12 ne soit pas plus lourd que le moteur XK, donnent un caractère plus civilisé mais encore "sportif" selon la conduite, surtout avec les rares versions en boîte mécanique, recherchées pour cela.
Cette auto de course, descendante des types D, et des prototypes E 1A fut commercialisée malgré tout sur les demandes des amateurs; elle fut une auto emblématique avec un design incroyablement magnifique aussi bien en coupé 2 places qu'en roadster.
Dotée d'un fort tempérament grâce à ses moteurs à fort couple, elle représentait l'archétype des voitures de sport des années '60'.
Elle est encore maintenant un mythe roulant.
~ source Wikipédia~
Photos C. Herault Copyright 2015 ©