“Soyez béni, mon Dieu, qui donnez la souffrance comme un divin remède à nos impuretés !”

~ Charles Baudelaire ~

Photo C.Herault Copyright.2015 ©

Pâques

Marie-Madeleine vient au tombeau. Aucun motif n'est donné à cette visite mais la narration laisse entendre que le seul but de la visite est de venir pleureu sur la tombe de l'être cher qui ets mort.Elle constate que la pierre qui ferme le tombeau a été enlevée. Le vide de ce tombeau ets suggéré par l'annonce qu'elle fait aux disciples:" On a enlevé le Seigneur du tombeau.." .Ainsi dans le récit de la visite au tombeau, il lui suffit de voir les linges bien rangés pour accéder à la foi en la résurrection. Jean ajoute;" En effet, ils n'avaient pas encore compris l'Ecriture selon laquelle Jésus devait se relever d'entre les morts" .

" Tu n'abandonneras pas ma vie au séjour des morts et tu ne laisseras pas ton saint connaître la décomposition"

( Psaume 16,10 cité en Ac 2,27)

Photo C.Herault  Copyright.2015 ©

Le Cierge de la Chandeleur

 Autrefois en France,

Les habitants des campagnes faisaient le tour de la ferme, des étables, des vergers et des champs et versaient quelques gouttes de cire dans les mangeoires des bêtes. Le cierge était ensuite soigneusement conservé, rangé sur le haut de l'armoire, aux fins de protéger la maison et ses habitants. Il n'était allumé que lorsqu'il y avait danger ou une personne proche de s'éteindre. 

Chaque année, le 2 février, l'Église célèbre la fête de la Purification de la Sainte Vierge et de la Présentation de Jésus au Temple. Cette fête, qui existait déjà en Orient, notamment à Jérusalem, vers 385, fut introduite en occident par le pape saint Gélase 1er (492-496). Le pape Sergius en accrut la solennité vers le VIIème siècle.

    Avant de célébrer la messe, le célébrant bénit les cierges de cire qui lui sont présentés, puis l'on part en procession autour de l'Église. Cette procession rappelle et représente le voyage que fit la Très Sainte Vierge à Jérusalem, portant l'Enfant Jésus dans ses bras. L'Église accompagne ainsi le Sauveur au moment de son entrée dans le Temple. Les cierges allumés représentent Jésus-Christ reconnu ce jour-là par le vieillard Siméon comme étant la lumière du monde.

    Ce cierge béni est emmené par les fidèles chez eux pour le conserver pieusement. Les personnes l'allument pendant les orages, au devant les images saintes, et surtout auprès du lit d'un malade, pendant son agonie. Il est également allumé pour éloigner le démon, écarter les mauvaises pensées et pour attirer la bénédiction de Dieu sur les familles et leur demeure.

    Il était lu des prières comme : "Faites, Seigneur Jésus-Christ, par votre bonté, que , comme ces flambeaux allumés à feu visible, chassent les ténèbres, ainsi nos coeurs, illuminés d'un feu invisible, c'est-à-dire par la splendeur de l'Esprit Saint, soient délivrés de l'aveuglement de tous les vices , afin que, l'oeil de notre âme étant purifié, nous puissions voir les choses qui vous sont agréables et aptes à notre salut et ainsi mériter, après les ombres et les dangers de ce siècle, d'arriver à la lumière qui ne défaillit point."

Salut, Petit Jésus
Salut, petit Jésus, endormi dans la crèche,
Né pour souffrir,
Qui n'avez dans l'hiver qu'un peu de paille sèche
Pour vous couvrir.

Salut, petit Jésus, tout petit, tout aimable,
Aux yeux si doux,
Souriant aux bergers, à genoux dans l'étable
Autour de vous.

Salut, petit Jésus, enveloppé de langes,
Enfant si beau,
Adoré par les rois et servi par les anges
Dans le berceau.

Salut, petit Jésus, dans les bras d'une Mère
Silencieux.
Enfant dominateur qui lancez le tonnerre
Du haut des cieux.

Salut, petit Jésus, mon âme vous adore
Roi triomphant !
Mais vous me paraissez bien plus aimable encore
Petit enfant.

François Coppée

Photo C.Herault

Copyright.2014 ©