C'était un 10 juin !
Oradour-sur-Glane, qui autrefois, était un bourg paisible et dynamique avec son tramway et ses nombreux commerces va connaître l’horreur le 10 juin 1944.
En début d’après-midi, vers 14h00, près de 200 soldats allemands de la division "Das Reich" encerclent le bourg et rassemblent la population sur le Champ de foire, prétendant à un simple contrôle d’identité. Les hommes sont répartis en 6 groupes dans diverses granges d’Oradour tandis que les femmes et enfants sont regroupés dans l’église.
En quelques minutes, les hommes sont abattus puis brûlés puis c’est au tour des femmes et enfants de subir le même sort et d’être brûlés dans l’église.
C'était le 10 juin 1944. La vie s'est arrêtée à Oradour-sur-Glane. Le petit village de Haute-Vienne a perdu la quasi totalité de ses habitants. 642 hommes, femmes et enfants sont morts, fusillés, gazés, brulés par les nazis. Un village à jamais marqué par l'atrocité.
Ne pas oublier !
Ne jamais oublier !
Oradour n'est pas un cas isolé en Europe occidentale. En Italie, en Belgique, en Grèce, des divisions SS basculées à l'Ouest après avoir opéré en Union soviétique perpètrent de semblables tueries, suivant les méthodes éprouvées quotidiennement en Ukraine et en Biélorussie. En Italie, le 12 août 1944, le bataillon de la 16e Panzerdivision, dirigé par Walter Reder, un vétéran de la division "Totenkopf" et de la bataille de Kharkov, exécute les 560 femmes, enfants et vieillards du village toscan de Sant'Anna di Stazzema, avant d'y mettre le feu. Quelques semaines plus tard, près de Bologne, cette même unité exécutera les 955 habitants de Marzabotto....
publication RL Leucart